3 Juin: Palas de Rei - Arzua

Lever​ à 6 heures, départ à 6h30, et départ réel après desayuno à 7h, car l'étape est longue.
Pas trop en forme, car cette nuit deux dormeurs ont donné un concert en stéréo qui m'a empêché de dormir jusqu'à minuit. Avec la fraicheur matinale et une petite bruine, tout rendre dans l'ordre.
Le parcours est du même type qu'hier, des chemins souvent encaissés, traversant de petits villages de maisons en pierres. Dans les villages, le chemin devient pavé de plaques d'ardoises ou de pierres.
La traversée de Melide ramène à la vie d'aujourd'hui.





Dans les forêts, apparaissent les eucalyptus, repérables à leurs troncs rectilignes et blanchis, et aux lanières d'écorces à leur pied.



L'arrivée à Arzua impose de franchir une colline qui fait transpirer autant en montée qu'en descente. À 1km de la fin d'étape, une nouvelle rampe se présente, et avec Marcel, on termine par une montée "grand plateau", histoire de rattraper 2 marcheurs en point de mire.
C'est aussi l'occasion de voir qu'il y a encore des ressources, il faut juste aller les chercher ! Après une étape de 30km, c'est positif, ... et on accepte mieux que les jambes soient lourdes en soirée.










L'hébergement se fait à l'albergue Ultreia.
Ultreia signifie "plus loin, plus haut", une belle devise !
Au long du chemin, je note qu'il y a beaucoup d'eclopés. Les genouillères fleurissent, et pour d'autres personnes, la démarche traduit des problèmes de pied. Mais, tous continuent leur chemin ...
Hier, dans une montée, j'ai doublé une marcheuse asiatique, grosse genouillère en place, et jambe rigide. Elle m'a indiqué qu'elle était tombée, et souffrait d'une distension des ligaments, mais qu'elle irait au bout du chemin, et ceci tout en souriant. Il lui restait 60km à parcourir ...
Parmi les rencontres faites les semaines précédentes, des pèlerins que je retrouvais régulièrement ont disparus.
Marc, un breton, a du faire une étape de 40km, pour trouver un distributeur de billets. Rencontré le surlendemain, il souffre d'une tendinite qui l'oblige à s'arrêter au moins 24h. Pas de nouvelles depuis.
André, le Brésilien, à attrapé des ampoules, qu'il n'a pas soignées assez vite. Contraint à s'arrêter, plus de nouvelles ...
Quant à Robert, le Texan rencontré à Bayonne, et que je voyais tous les soirs, plus de nouvelles non plus, malgré un SMS envoyé il y a 2 jours.
Ainsi va l'histoire du camino ...

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